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Protection du bois

La protection des terrasses en bois

L’utilisation du matériau bois en terrasse constitue la mise en service la plus contraignante pour ce matériau puisqu’au delà de l’exposition aux UV, le bois peut être soumis à une exposition prolongée à l’eau du fait de sa mise en oeuvre horizontale.

En effet, dans ces conditions, plusieurs phénomènes peuvent affecter le matériau bois.
Ils sont de deux types, à savoir :

  • biologiques : risques d’attaques provoquées par des champignons lignivores qui peuvent mener jusqu’à la ruine mécanique ou structurelle du matériau d’une part,
  •  et esthétiques : phénomène de grisaillement dues à l’alternance de l’eau et des UV, apparition de fentes, fissures et déformations (tuilage par exemple) due aux variations d’humidité d’autre part,

Il est important de comprendre que ces deux phénomènes ont des causes différentes et qu’ils sont de ce fait totalement indépendants l’un de l’autre.

Le bon bois au bon endroit

Il convient donc en premier lieu, afin de s’assurer de la pérennité de l’ouvrage de faire le choix d’un bois qui réponde aux contraintes imposées par un usage en extérieur hors contact du sol, plus communément appelé « bois classe de risque III » (à noter que les lambourdes ou les autres éléments constitutifs de la terrasse qui sont au contact direct avec le sol requièrent l’emploi de bois répondants à la classe de risque IV).

Pour cela, plusieurs solutions techniques sont offertes et dépendent des priorités et sensibilités de chacun.

Aussi, s’il est possible d’avoir recours aux bois traités par voie chimique (bois autoclavés) ou à certains bois exotiques, le choix de bois présentant un bon niveau de durabilité naturelle est une autre solution ; nous citerons alors certaines essences locales telles que le douglas, le chêne, le châtaignier et le robinier.

Au-delà de toutes les précautions précédemment évoquées quant au choix du bois, il faut garder à l’esprit que le respect des règles de l’art participe au moins pour moitié à la pérennité d’une terrasse en bois.

Huiles pour bois, saturateurs, lasures … une question d’esthétique :

Une fois la question de la durabilité biologique réglée, il convient alors de protéger le bois afin de conserver son aspect esthétique initial, bien souvent à l’origine du choix de ce matériau mais de trouver un moyen de le stabiliser d’un point de vue dimensionnel pour éviter les déformations à l’origine de l’apparition des fentes, fissures et autre phénomènes de tuilage.

Le problème posé par le grisaillement est lié au changement de couleur du bois et non pas à la couleur grise en tant que telle (qui accepterait que sa voiture achetée rouge devienne grise au fil du temps ?) qui par ailleurs peut être harmonieuse. L’autre problème du grisaillement est qu’il apparaît au bout d’une période plus ou moins longue et que ce phénomène s’accompagne de phases de vieillissement non homogènes et de ce fait inesthétiques.

Ne pas protéger le bois et le laisser grisailler peut être un parti pris ou alors dicté par certaines contraintes liées à l’urbanisme.

Dans le domaine de la protection esthétique des bois, l’utilisateur peut se sentir parfois perdu dans son choix, tant les produits proposés sont multiples.

La tendance observée actuellement s’oriente vers le choix de produits qui ne créent pas de film en surface si l’on souhaite en faciliter l’entretien. En effet, les produits filmogènes de type lasures, vernis ou peintures posent des problèmes d’entretien puisqu’il est nécessaire de poncer et décaper le bois au préalable avant chaque application du produit.

Parmi les systèmes non filmogènes, les huiles végétales présentent le gros intérêt, au-delà du maintien de l’esthétique, de nourrir le bois en profondeur et de le stabiliser d’un point de vue dimensionnel.

Parmi les huiles de protection pour terrasse, Oléobois propose des produits adaptées selon l’essence de bois employée :

* : Pour un rendu incolore, l’huile NOV’Oléo terrasse peut etre substitué par l’huile à rendu incolore BLANCOléo extérieur.

Encore une fois, il n’est pas facile de choisir la bonne huile pour bois tant les références produits sont nombreuses. L’un des moyens de sélection est de se renseigner sur la composition exacte des huiles afin de préférer celles exemptes de solvants pétroliers type white spirit qui se retrouvent sous diverses appellations plus « digestes » du type naphta léger, naphta lourd, isoparaffine, composés aliphatiques, …

Dans le même registre, l’étiquetage des produits peut apporter des renseignements importants sur leur composition : évitez ainsi les produits

  • classés inflammables (c’est qu’il contiennent des solvants pétroliers),

  • classés toxiques ou

  • classés dangereux pour l’environnement (c’est qu’ils contiennent alors des biocides ce qui n’est pas toujours utile et fondé pour assurer la fonction recherchée).

La présence d’un label apposée sur un produit n’est pas toujours garante de sa qualité en terme de respect de l’environnement tant la plupart sont permissifs sur les substances encore autorisées  dans leur formulation et ce, même pour des molécules chimiques pour lesquelles des alternatives de substitution propres existent.

Pour être qualifiée de naturelle, une huile pour bois doit, d’un point de vue réglementaire, être constituée d’au moins 95% de matières premières d’origine naturelle.

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  1. peintre…

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    peintre - 8 avril 2013

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